Le professeur d’archivistique à l’Université de Montréal Yvon Lemay fait partie de ces gens qui sèment et qui savent, comme le représente un vitrail dans les escaliers de mon cégep à Limoilou, que le blé poussera. Quoiqu’il arrive, il sait que la poésie documentaire continuera de fleurir. Il réitère une fois de plus avec la pratique poétique dans ses Carnets recherche-création. 2. Lieux d’archives.
À cette occasion, il a convié d’autres complices pour pratiquer cet art qui consiste à faire des jeux de langage à la Wittgenstein en s’appuyant sur des documents d’archives. L’esprit qui anime cette pratique est défini dans les mots de Muriel Pic cités par Yvon Lemay.
« Inventer des espaces de jeux et de pensée dans les marges des faits, même lorsque ceux-ci témoignent d’une réalité cruelle, est la principale difficulté et le défi inhérents à toute poésie documentaire. » (Pic, 2020, Marge de manœuvre, p. 626)
Ma contribution se trouve dans la dernière section « invitation ».
Les fragments d’associations libres de Lemay et des autres complices sont à lire avec une attention flottante.
Cette contribution est téléchargeable via ce lien-ci.